Rigolo qu’on ait pris des camions comme ceux-là 🙂
Elle
Lui
C’est le dernier billet de cette série palpitante de « Elle et Lui à New York« , j’espère que ça vous aura plu.
Est-ce que je vous montre d’autres photos de New York ?
Mon petit nom, c'est Cyberbaloo
Il m’est déjà arrivé à plusieurs reprises, d’expliquer ce que j’entends.
Au square, au milieu d’enfants, l’un d’entre-eux vient me voir, c’est un ami de mon fils.
Il me jauge, me tourne autour, rigole avec moi, me provoque dans son jeu. Je réagis à son petit jeu, ça l’amuse.
Et tout d’un coup, il se plante devant moi et me dit : « C’est quoi ce truc que t’as dans l’oreille ?!? »
Je souris, le papa du petit garçon gêné ne sait pas quoi lui répondre, je le regarde avec un regard rieur qui avait l’air de dire « Je vais lui répondre »
Je ris, je le regarde, je pèse mes mots avant de parler.
C’est un petit garçon de 4/5 ans, mais je vais m’adresser à lui comme si je m’adressais à un adulte. Je vois pas pourquoi il ne faudrait pas leur dire les choses comme elles sont.
Continuer la lecture de « Mais qu’est-ce que tu entends au juste ? »
Voir des sièges de couleur alternées d’orange, de rouge, le train qui roule tantôt sous le soleil, tantôt sous la nuit du tunnel…
Se laisser bercer par le roulis du train.
Essayer d’entendre, de reconnaître les petits bruits autour de moi sans les regarder.
Un vombrissement, un son qui pourrait correspondre à un chat qui ronronne…
Entendre le bruit des roues sur les rails, les assimiler à d’autres bruits qui sortent de mon imaginaire.
Je suis dans mes pensées.
Les sons que j’entends ne sont pas imaginaires, mais la signification de ceux-là sont imaginaires… Comme Peter Pan qui a son pays imaginaire, j’ai aussi mon pays sonore.
Essayer de connecter deux mondes, celui de mon imaginaire sonore, et la réalité sonore.
Parfois, c’est incongru… Parfois, c’est vraiment ce que cela doit être.
La vision ne correspond pas toujours à ce que je peux parfois entendre.
Entendre ne veut pas dire comprendre.
À l’heure où j’écris ce billet, le Minitel est en train de disparaître.
Cet objet qui a peuplé des millions de foyers français.
C’était pour certains, un annuaire numérique, pour d’autres, un objet permettant de voir de nouveaux horizons.
J’ai du mal aujourd’hui quand je vois qu’on assimile directement le Minitel à ces services roses.
Alors que c’était un outil formidable mais aussi cher.
J’ai eu le Minitel chez moi, je ne sais plus quel âge j’avais mais j’étais au collège, en pleine adolescence.
Ce Minitel était ma liberté de communication, je bravais parfois les interdits, le cœur battant.
Continuer la lecture de « Minitel, liberté si chère. »
Le 6 juin dernier, c’était le D-Day de ma rencontre avec Sabrina Grollemund.
J’ai été choisie pour être sa marraine numérique pour pouvoir communiquer sur son projet « A deux mains » dans le cadre de l’opération SFR Jeunes Talents Entrepreneurs.
Pour cette première rencontre, nous avons fait une petite interview rapide de moins de 3 minutes pour pouvoir vous présenter le projet rapidement.
Continuer la lecture de « L’interview du D-Day avec Sabrina »
J’attendais avec impatience la publication du programme de l’édition 2012 de Paris Web, un rêve qui s’était réalisé l’an dernier puisque j’avais pu y accéder grâce à la vélotypie, et d’autres personnes ont pu y participer tout en suivant les interprètes LSF sponsorisés par la MACIF.
Un rêve qui s’était réalisé, que j’ai pu toucher de mes propres doigts en tant que personne sourde mais aussi en tant qu’oratrice.
Édition 2012, l’exploit est renouvelé.
Velotypie, interprètes lsf ont été mis en place. Je remercie les partenaires d’avoir pu rendre cela possible, rendre Paris Web accessible, la seule conférence à mes yeux accessible aux personnes sourdes et malentendantes, à ce jour.
Publication du programme de Paris web, j’en suis plus que ravie. Que des bonnes choses à découvrir.
Oui mais, Twitter s’est un peu (trop) enflammé à mon goût.
La critique était : « Oh mais c’est pas possible, il n’y a que 3 conférences sur le sujet de l’accessibilité sur la totalité » Continuer la lecture de « Paris Web, une normalité exceptionnelle ? »
J’ai été conviée par Sandrine Camus du site Gamon Girls, à la Gamon Girls Party #6. Un vrai hasard que je ne regrette pas, loin de la.
Un univers que je ne connaissais pas encore. Une soirée de geekettes, 200 filles, hum, perso j’avais jamais vu un concentré de filles dans un endroit aussi chic que la favela chic.
J’ai retrouvé angelubies, elle aussi était conviée à cette soirée. Ça tombe bien. Deuxième soirée de la semaine que je fais, sans vraiment connaître quiconque. Un vrai challenge pour moi et mes oreilles.