Retour d’expérience sur la certification Opquast

Livre avec plein d'onglets collés sur les rebords des pages, posé sur un sol en bois. La couverture indique : Assurance Qualité Web. La référence des professionnels du web, sous la direction d'élie sloïm et laurent denis. Préfaces d'amélie boucher et matt may. 240 règles.

L’assurance Qualité Web d’Opquast est composée de 240 règles à comprendre et à assimiler. Il y a une certification à la fin pour valider l’acquisition de ces règles.

Vous pouvez comprendre de quoi parle le professionnel du web quel que soit sa place dans la chaîne de production car l’assurance Qualité Web est transverse. En apprenant le schéma VPTCS (Va Pas Te Croire Supérieur), je suis certaine que je m’assure d’être également comprise et reconnue par mes pairs (j’espère !).

Op-kou-ast, c’est comme ça que je le prononce.

Cette certification qui permet d’assurer un vocabulaire de base à tout professionnel du web quelle que soit son expérience. Une développeuse n’est pas une designeuse d’interface, une experte accessibilité n’est pas une rédactrice web. Bref, chaque poste a ses spécifications et vocabulaire.

J’avais passé cette certification en 2017 en candidat libre. J’ai un passif d’intégratrice web de l’an 2000 (qui n’est plus le même métier qu’aujourd’hui). Il me permet de comprendre le code que je lis. Le web a évolué et je n’ai pas acquis pour autant des compétences en design, en interfaces UI ou UX, encore moins en SEO. J’ai orienté ma vie professionnelle vers le domaine de l’accessibilité numérique. Cette partie m’a été plus facile à assimiler tout comme un designer UX aura une appétence pour l’UX.

L’interface et les règles de l’assurance ont évolué avec le temps, avec le web. C’est la quatrième version, il y a une prise en compte des techniques utilisées à l’heure actuelle et sont toujours d’actualité (donc robustes).

Elles ont été diffusées également en anglais et en espagnol. L’internationalisation de ces règles est intéressante car cela veut dire que je pourrais également communiquer sur ces règles en anglais par exemple si je devais avoir un prestataire anglophone.

Sur cette plate-forme, sont proposés des exercices, un glossaire, des fiches de lectures, des vidéos, elle est pleine de ressources pour celui qui a soif d’apprendre. Le livre est un support que j’ai apprécié, je trouve que c’est plus facile sur un livre. J’ai reporté sur le livre les règles que je ne comprenais pas bien pendant les exercices pour pouvoir les revoir après. Chacun apprend à son rythme et à sa façon. Ce n’est pas un livre mais une bible.

L’avantage de la plate-forme est que j’ai pu décider moi-même des sessions d’entraînement en fonction de ma charge de travail, à l’heure que je voulais et ce pendant trois mois. Merci à mon employeur numerik-ea qui m’a libéré du temps pour que je puisse revoir les règles d’assurance qualité web sereinement.

La surdité est un handicap de communication si je peux oser le dire, la maîtrise du français est assez particulière quand on est sourde comme moi. La maîtrise des règles d’assurance qualité web sont parfois ardues durant la certification comme tout examen parce que c’est basé entre autres sur la compréhension des termes, quoi qu’on en dise, c’est important pour avoir tous et toutes le même vocabulaire acquis.

Quant à l’accessibilité de cette certification, je n’avais pas de doute ! Les vidéos sont sous-titrées et transcrites. J’avais le choix pendant ma certification de regarder soit la vidéo ou de lire le transcript de celle-ci. Quel bonheur d’avoir le choix.

Avoir le choix de ne pas mettre mes implants cochléaires, profiter de ce silence assourdissant, de choisir ce que je veux lire : la vidéo ou le transcript. Peu comprendront ce que je dis mais ce n’est pas grave, je le répète : quel bonheur !

L’équipe Opquast est à l’écoute des futures certifiées puisqu’un support par chat / email est disponible pour répondre aux éventuelles interrogations / incompréhensions .

Il est possible d’avoir un tiers-temps en plus pour ces personnes handicapées pour l’examen en faisant la demande en amont. C’est un droit que je n’ai pas exploité cette fois-ci car j’ai encore voulu faire ma maligne 🙂 en passant la certification au moment que je le voulais sans prévenir personne pour être tranquille.

J’ai souvent recommandé cette certification à toute personne qui débutait dans le domaine du numérique quel que soit son poste, c’est un langage transversal que vous pourrez utiliser tout au long de votre carrière et en plus, vous ne serez jamais seuls avec Opquast, il y a toute une communauté derrière. Vous pouvez dés à présent tester avec le module Opquast Start.

Une chose est certaine, votre base de connaissance sera renforcée et vous en sortirez grandi de cette expérience. Moi y comprise, j’ai acquis le niveau supérieur à celui de 2017.

Pour finir, mes règles préférées sont la 90 et 117. Je vous invite à aller la chercher et on en discute en commentaires ? 🙂

PS : Je précise que ce billet n’est PAS un publi-reportage.

Une réflexion sur « Retour d’expérience sur la certification Opquast »

  1. Bonjour Sophie, et bravo de partager ton enthousiasme ! J’ai cru comprendre sur LinkedIn que tu t’intéresse à l’accessibilité du Web au Québec. Moi aussi ! As-tu au passage une explication du fait que la règle 90 (je ne la dévoile pas ici…) n’est quasiment jamais respectée là-bas ?

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