Une française sourde au pays du soleil levant

Morceau d'hublot d'avion avec un horizon donnant sur un ciel bleu et les nuages blancs

Voilà 10 jours que je suis rentrée du Japon, de Tokyo. Le pays du soleil levant. Il y a tellement à dire que je ne sais pas par où commencer. Je sais que je veux déjà y retourner. (vous êtes prévenus !) 

Quel exercice difficile. Il s’est passé tellement de choses en si peu de temps, que j’ai du mal à commencer et je ne sais pas par où, ni quoi vous raconter. Et en même temps, j’ai envie de garder certaines choses pour moi. 

Choix difficile ce soir, j’ai commencé à écrire mais, peut être un condensé de billets de blog sur plusieurs thématiques. À l’instant T, je ne rêve que de reprendre un billet pour repartir et y séjourner pour écrire tout ce que je voudrais. Peut être que je ferai ça un jour. Une sorte de retraite spirituelle, mentale et physique. Drôle d’idée, je ne sais pas. 

De toute façon, la vie est pleine de surprises. 

J’avais réservé les billets, sur un coup de tête, l’an dernier pendant ma convalescence. En dehors de mon compte en banque, j’ai eu énormément de mal à me projeter sur ce voyage. La dépression et le quotidien avaient pris le dessus.

J’ai commencé à réaliser peut être 24h avant le décollage et encore ! Je savais que j’avais les passeports de ma petite famille, c’était l’essentiel. Le reste n’avait pas trop d’importance à part le fromage pour nos amis ! Je n’ai bouclé ma valise que la veille, si ça peut vous permettre de situer l’état d’esprit dans lequel j’étais. 

Cette fois-ci, j’allais vers une destination où le port du masque est très fréquent. Une destination dont je ne parlais pas la langue : le japonais. À part, bonjour, merci beaucoup et au revoir, je ne sais rien dire d’autre. Ça n’allait pas changer grand chose pour moi puisque je ne comprendrai pas plus qu’en France (quand le masque était obligatoire partout).

Il faut dire que nous avions un vol de 13h et un autre de 3h sans compter le temps d’escale et les formalités d’embarquement / débarquement. J’ai eu le temps de réaliser. Les larmes de joie ont coulé au décollage, j’ai réalisé à ce moment-là mais aussi à l’arrivée, des larmes de joie parce que j’ai rencontré quelqu’un avec qui j’échangeais depuis très longtemps via internet ainsi que sa famille.

Je ne connaissais rien du Japon. Je n’avais vu quelques vidéos sur les réseaux sociaux mais je n’ai pas acheté de guide, ni fait de recherches. Je préfère voyager au fil du temps, découvrir les choses au fur et à mesure. La découverte est d’autant plus riche je trouve. 

J’aime bien partir à l’aventure, sans rien savoir et découvrir les choses sur place. C’est un moyen pour moi de m’immerger directement dans la culture du pays, sans avoir à réfléchir, je fais beaucoup par mimétisme. Je regarde et je fais pareil.

Toyko est une mégalopole peuplée de 37 274 000 d’habitants. Bizarrement, ce n’est pas le sentiment que j’ai eu. Tokyo fait presque la moitié de la population française. 

Je n’ai pas eu un sentiment d’étouffement, de stress. J’ai trouvé que c’était plutôt ordonné, calme, sécurisé et propre. 

Rien n’est comparable. Très construit de ce que j’ai pu voir de la Tokyo Skytree qui offre une vue à 435 mètres (la tour en fait 634 mètres en faisant d’elle la deuxième plus haute structure autoportante du monde)

Évidemment, quand on est tout en haut, il ne faut déjà pas avoir le vertige si on regarde en bas. J’ai eu l’impression d’être une géante qui regarde les fourmis. Les véhicules n’étaient pas plus gros que mon petit doigt, les gens plus petits que je le pensais.

Au programme sur les prochains billets, je vous raconterai le voyage, les découvertes culinaires, le contact avec les personnes, la vision du handicap à Tokyo entre autres.
Si vous avez des questions, des préférences sur les différentes thématiques citées ci-dessus, n’hésitez pas à participer en commentaire ! 

2 réflexions sur « Une française sourde au pays du soleil levant »

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