Voyager seule, c’est possible.

Qui l’aurait crû ? C’est mon premier voyage toute seule à l’étranger.

Pour ce voyage, j’ai choisi le Japon. J’avais adoré lors de notre dernier passage que je m’étais dit que je reviendrais. Je me suis tenue parole et j’en suis très heureuse.

Les aéroports

Vue de l'avion sur la tour Eiffel et de Paris

Je ne raconterai pas le début, il n’y a pas grand chose d’intéressant. Ah si, les agents qui ont enregistré mes bagages n’ont pas enregistré ma demande d’assistance. J’en fais une à chaque voyage que je fais, parce que d’une part ça me rassure de savoir que l’équipage de l’avion est au courant, d’autre part, cela me donne des priorités de passage et surtout cela m’évite de passer certains portiques. On m’a dit que je pouvais les passer, mais par précaution avec toute cette électronique, je préfère éviter. Trop d’électronique tue l’électronique. J’en conclus qu’Aéroports de Paris a encore beaucoup de travail de sensibilisation auprès de ses agents. Ils m’ont juste accompagnée jusqu’au portique où on devait passer pour l’embarquement. Ils m’ont laissé faire le reste : sensibiliser la sécurité.

Je ne dirai pas la même chose de l’équipage de la compagnie Japan Airlines que j’ai prise. J’ai été accueillie par un charmant stewart qui m’a donné une jolie carte avec un petit texte explicatif en anglais concernant le vol. Durant tout le vol, il est resté attentif.

À l’arrivée, ben, personne puisque l’info n’a pas été enregistrée par les aéroports de paris au départ. Mais ils se sont toutefois arrangés, à Tokyo, entre eux pour que je sois prise en charge pour les formalités administratives et la douane. Ça m’arrangeait bien je dois l’avouer. Je ne parle absolument pas le japonais, l’anglais je le comprends en général, mais dans ce pays, c’est beaucoup plus compliqué. Je n’arrive pas à faire de la lecture labiale, la faute au sourire ou bien parce qu’ils n’articulent pas. Ce n’est pas grave, j’ai un bloc-notes, un stylo, un téléphone et une connexion wifi. C’est suffisant.

Barrière de la langue

Se retrouver seule ou en famille à l’étranger, ce n’est pas la même sensation. Je me retrouve cette fois-ci, même si je suis hébergée par des amis que j’adore, seule quand je me balade. Ce qui me fait drôle, c’est que je suis très autonome en général. Là, tout prend une dimension différente car mon fils et mon conjoint ne sont pas avec moi. Je me rends compte que je m’appuie quand même un peu sur eux, même s’ils ne parlent pas le japonais, ils entendent l’anglais et le comprennent, ce que moi je ne comprends pas. J’ai mémorisé quelques mots de politesse ainsi que les règles d’usage. Jusque là tout va bien.

Première journée

Première journée toute seule, je me suis baladée au gré du vent. Je m’étais dit que j’allais continuer ma chasse aux Invaders à Tokyo. J’avais commencé à Paris durant ma convalescence, ca m’avait bien aéré les idées et visiter Paris d’une autre manière. Je dois dire que j’ai fait chou blanc jusqu’à présent. Ils sont détruits (je vois encore la marque de la colle) ou bien les bâtiments n’existent plus. Je vais devoir creuser un peu plus pour voir si j’arrive quand même à en trouver.

Je dois avouer que je me suis un peu battue avec la machine pour recharger ma carte de métro, bien qu’elle affiche la langue française, j’ai pas trouvé l’endroit où intégrer ma carte bleue… pour cause, elles ne prennent que du cash… haha. J’ai quand même pu la recharger après.

J’ai revu les quartiers d’Harajuku, de Minamiaoyama et Shibuya. J’ai tout de même fait 2 petits musées. Le musée Nezu, qui contient de très beaux sabres entre autres et un très beau jardin très reposant, où j’y ai pu voir des érables du Japon encore bien verts, une carapace de cigale, une tortue, une libellule rouge.

Le Otâ Memorial Museum of Art était plutôt axé sur la calligraphie mais je n’ai pas trouvé ce que j’attendais, c’est plus de la représentation de reproductions de belles femmes et kimonos. Ce qui m’a surpris, c’est que les femmes qui y étaient reproduites avaient toutes le même visage. Il n’y avait que 2 ou 3 visages différents en dehors des hommes et enfants. J’ai compris que les couleurs des kimonos représentaient une classe sociale. J’ai cru comprendre que la quantité de kanzashi représentait aussi la richesse que la personne pouvait avoir. J’ai quand même un doute sur ce dernier point.

Entre les deux musées, j’ai rechargé ma batterie interne avec un ramen au tofu qui m’a coûté 1000 ¥ soit un peu moins de 6,5 euros

Soupe de ramen à droite de la photo, et à gauche une préparation de tofu au champignons

La verdure essaie de pousser un peu partout bien. Au pied d’un immeuble, le long d’un immeuble, peu importe le moyen, elle pousse !

J’ai quand même été voir quelques boutiques. Je suis toujours impressionnée par ce flot permanent des personnes dans la rue sans aucune bousculade. C’est quelque chose d’extraordinaire, même le carrefour de Shibuya, aucun problème. Un nombre effarant de personnes mais c’est fluide.

Les magasins dans ces quartiers, c’est pareil, c’est quelque chose.

  • Daiso, un magasin où tout est à 100 ¥,
  • Kiddy land où je n’ai fait que le rez-de-chaussée, rempli de petites choses mignonnes et où il y a entre autres Snoopy, Hello Kitty, Pokémon, PatPatrouille, Marvel etc…
  • Tokyu hands, un magasin qui se visite à la verticale. Un magasin de DIY de 6 étages. Je suis entrée et ressortie aussi vite que j’ai pu.

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