Étape 5 : je suis sur le méridien de Greenwich ! 

Je suis partie sous le soleil, accompagnée par les chants des oiseaux. Ces deux derniers jours, c’est l’explosion sonore et olfactive. Je les entends super bien. Ils pépient beaucoup, il y a plusieurs sortes, un qui ressemble à un coucou, l’autre, on dirait si j’ose m’aventurer sur ce terrain sonore, des petits moineaux. Je sais que ceux qui ont un chant aigu, sont généralement petits !  

Côté olfactif, j’ai eu un peu de tout depuis que je suis partie, mais là, je sens de la glycine à foison, du lilas de couleur parme comme j’aime.

Au premier plan, un voit une toue, c’est une barque qui a très peu de fond et qui permet de naviguer sur la Loire malgré les courants qui sont puissants.


Avant d’arriver à Candes-saint-Martin, j’ai roulé sur une route plutôt bien balisée par les pancartes de la Loire à vélo. Ce qui m’a interpellée, c’est que les abords de la route étaient humides. Les talus et champs sur les côtes étaient inondés. J’ai eu l’impression d’être dans un marécage. Les arbres trempaient dans l’eau directement. Les sols sont vraiment gorgés d’eau. C’est impressionnant. 

J’ai rejoint la confluence de la Vienne et de la Loire, à Candes-saint-Martin, un des plus beaux villages de France. Le temps était magnifique. La vue, dégagée et superbe du pont. Un ciel bleu dégagé, peu de voitures, une brise légère pas trop chaude et le soleil qui réchauffait doucement.


Ça faisait longtemps que j’avais pas vu de château, alors je me suis arrêtée à celui de Montsoreau. Un château qui est aussi un musée d’art contemporain, qui abrite des œuvres d’art, qui plairaient à une petite cousine de Nantes. J’ai trouvé ça original et chouette. Je vous invite à aller le voir si vous en avez l’occasion. Pour résumer : Il possède la plus grande collection au monde d’œuvres du mouvement Art & Language. Il est situé dans la vallée de la Loire, site du patrimoine mondial de l’UNESCO. 

En montant sur les remparts, j’ai eu une vue superbe sur la confluence, le temps s’y prêtait bien. 

Vue de la terrasse du château de montereau. On y voit la confluence. C’est une photo panoramique, qui fait d’un bout à l’autre du fleuve qui donne l’impression qu’au milieu il y a une île mais c’est un effet d’optique. Ciel bleu voilé légèrement.


Côté pratique : gratuit pour les personnes handicapées, consignes à sacoche sur demande à l’accueil. 

Les châteaux c’est bien, mais y a pas que ça sur les bords de la Loire, c’est aussi l’occasion de découvrir les grottes troglodytes ! Je me suis rappelé qu’il y avait eu un événement de la communauté Spip dans une troglodyte ou je n’avais pas pu aller. Cette fois-ci, c’est chose faite ! J’ai vu, fait pas très chaud là dedans quand même. 

Il y a  une spécialité locale qui est la pomme tapée. Le titre déjà m’intriguait beaucoup. Il s’est avéré que c’était intéressant. C’est une méthode de conservation des pommes avec leur vitamine. Une pomme tapée, sera physiquement représentative de 10% de la taille de la pomme. Même principe que la déshydratation d’aujourd’hui.

Explication : « La pomme tapée sera principalement achetée pour protéger les marins contre le scorbut, cette maladie qui est une déficience en vitamine C »

Je vous mets le lien de la page directement : https://pommes-tapees.fr/visites/  

J’ai pique-niqué à Parnay, village qui est placé sur le méridien de Greenwich. Ça n’a rien d’extraordinaire en soi hein ! Je suis passée devant le Château de Marconnay qui est un château troglodyte. Je ne sais même pas si ça se visite. Mais à voir, c’est assez étrange. Une partie du château est comme on l’imagine mais collée à de la pierre. 

Château ou maison trodoglyte


La Loire est encore très haute. J’ai traversé un tronçon complètement embourbé au niveau de Dampierre sur Loire, mais tellement embourbé, que mes chaussures, j’ai dû les nettoyer avant de remonter sur le vélo. Mes pieds se sont enfoncés dans la gadoue d’au moins 3 bons centimètres ! Mon vélo n’a pas aimé. La roue avant a recommencé à couiner comme avant la révision du vélo.


J’ai été obligée de changer mon tracé, pour rouler sur la route. Bon, c’est faisable, mais mes sens sont davantage sollicités. Ce soir, je le sens, je suis plus fatiguée que les autres soirs. J’ai même plus envie de faire l’effort de parler avec les gens où je suis. 


À Saumur, j’ai vu le château d’en bas. L’épisode du vélo et des pieds dans la gadoue m’a un peu ralenti. Je me suis arrêtée chez un premier réparateur, il m’a nettoyé mon disque de frein. Ça a continué à couiner jusqu’à Gennes. Où j’ai sollicité un deuxième réparateur qui m’a dit que c’était mon étrier de frein qui était pas bien aligné. C’est réglé, mais bon, c’était assez désagréable de ne pas passer inaperçue auprès des anciens dans les villages. 

Y’a des jours comme ça. Mais c’était encore une belle journée de 43,8 km !

Ps : j’ai pas trouvé mieux comme titre. Faites des suggestions si vous voulez pour les étapes suivantes 😉

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