Ladybug

Dans la continuité de l’état d’esprit du précédent billet. J’écrirai de temps à autre des billets de l’instant T « now » ou « maintenant ».

On voit le tracé d’un patron plastifié sur ce joli tissu gris. Un joli tissu gris clairsemé de forme d’insecte sérigraphié en blanc. Au toucher, il est agréable. J’avais fait attention à sa fabrication, öko-tex, il devrait être plus solide dans le temps aussi. J’avais pile acheté la bonne longueur de tissu. 2 mètres.

J’ai réussi à retrouver *le* patron de couture que je voulais faire, je savais à peu près où il était. C’est là aussi que je me félicite (chose rare !) moi-même d’avoir bien rangé mes patrons avant qu’on déménage.
Je les ai rangés dans des porte-documents plastifiés et noté le nom au stylo-bille sur un scotch. J’avais longtemps remis le fait de devoir le chercher longtemps ou de devoir le réimprimer pour ensuite l’assembler.

Je l’avais acheté chez Lil Weasel quand j’y suis passée cet été. Je le trouvais joli et c’était aussi l’occasion de renouveler ma garde-robe qui je l’espère un jour sera plus petite. Pour l’instant, ce n’est pas le cas. Les kilos sont bien installés chez moi. Il va falloir y remédier à un moment, mais chaque jour a sa peine.

Mes patrons de couture, je les achète en ligne mais je les imprime moi-même ce qui demande quand même une opération manuelle de ma part, d’assembler toutes les feuilles ensemble pour pouvoir y reporter la forme sur mon tissu.

Ce chat malin, qui était perché sur mon bureau a fait tomber ma boite où était rangées toutes mes aiguilles de couture. J’ai pu récupérer toutes les aiguilles sur le parquet sans avoir à les ramasser une à une grâce à mon porte-aiguilles. Il n’est pas très joli mais efficace.

Quand on a les ongles très courts, on trouve tous les moyens possibles pour les ramasser. J’utilisais mon antenne d’implant cochléaire pour ramasser les aiguilles à coudre avant que je retrouve mon porte-aiguilles à coudre.

Ces ciseaux, aussi brillants qu’ils soient sont pour une personne gauchère comme moi. C’est un cadeau de ma maman mécanicienne couture. J’ai cette paire et une autre bien plus grosse. J’affectionne celles-ci car elles sont faciles à prendre en main. Je ne coupe que du tissu avec ces ciseaux afin de préserver les lames.

Le soleil se couche, il est 18h passées. Un ciel bleu magnifique se présente avec une teinte qui vire à l’orangé. C’est un soleil qui me rappelle les fins de journées de mes vacances d’enfance en Vendée, un lieu que j’aime particulièrement. Cette teinte orangée me fait repenser au visage que j’avais après une journée face à la mer, le nez chargé d’iode, les joues rougies par l’action et la mer… des journées qui étaient ponctuées de silence puisque j’enlevais mes appareils auditifs pour aller à la mer.

Le son des vagues m’était inconnu jusqu’à il y a peu. C’est un son agréable, qui berce. Je le trouve doux à écouter avec mes implants cochléaires désormais.

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