Ce matin, j’ai eu beaucoup de chance, Aurélien m’a déposée à Savennières après Angers et Bouchemaine. Une des raisons était qu’il fallait que je repasse par les Ponts-de-Cé, mais en plus qu’il y avait des inondations aux alentours.

Déjà que la veille au soir, j’avais pas trop aimé l’arrivée à cause des rocades, les ronds points en province, désolée, mais j’aime pas, surtout à vélo.
Bref, une fois partie de Savonnières, je vais en direction de la Possonnière, arrivée au port de ce village, je trouve que la vue est très chouette dans ces villages. J’ai roulé correctement mais j’ai dû dévier de ma trajectoire initiale. Les chemins cyclables de la Loire étaient inondés …

Arrivée à Montjean-sur-Loire, je décide de me poser devant le pont et la vue sur l’église, pour reprendre un peu d’énergie. Parce que les routes qui sont un peu trop humides où tu te dis que ça passe crème et qu’en fait, je me suis crispée comme une malade pour garder le contrôle de mon vélo.
On aurait dit une patinoire, je suis persuadée qu’un vélo sur la glace est plus facile à contrôler qu’un vélo qui est dans une bonne petite couche de gadoue.
Je dis ça, et en même temps, la glace ne me fait pas peur vu que j’ai quand même quelques années de short-track à mon actif – souvenirs inoubliables de jeunesse.
Enfin, je n’aime pas avoir les pieds dans l’eau, et encore moins dans la gadoue !
Pour me donner un peu de positif dans cette journée, je décide d’aller voir Anne que je connais que par le biais d’Instagram et que je connaissais depuis un moment maintenant. C’était un peu à l’arrache, mais je crois qu’on était contentes toutes les deux !

Je repars de Champtocé-sur-Loire, et là, j’ai compris que ce ne serait pas ma journée. J’ai longé la voie ferrée du TGV Paris – Nantes. Pour àutant, je n’entends pas les voitures quand elles arrivent derrière. Le TGV, aucun problème, je l’entends quand il est vachement loin et je suis presque obligée de m’arrêter quand il passe à toute vitesse : 300km à l’heure quand même le bolide. Quand t’es juste à côté, tu t’en rappelles.

Je continue à rouler, des fois c’est à côté du TGV, des fois c’est à côté de la Loire et ce, en alternance. À un moment, je vois un attroupement au loin de mon chemin. Ça m’interpelle. Je ralentis évidemment, je regarde aux alentours pour voir s’il y a pas quelque chose qui cloche. Le chemin est très humide. Je continue et plus je m’approche, plus ça confirme ce que je pense.


Je vois un arbre tombé sur la piste cyclable, avec de l’eau bien avant, et bien après. Un cycliste qui soulève son vélo au dessus de l’arbre à terre. Je me dis que ça sent pas bon. Je continue à m’approcher, et je vois une queue leuleu de cyclistes qui attendent pour passer. Le dernier était en train de retrousser son pantalon.
J’ai été obligée de rebrousser chemin sur la piste cyclable de la Loire à vélo, parce que c’était pas juste de la gadoue, mais carrément les pieds dans l’eau. La route d’à côté était comme une rivière. J’étais surprise.

Pas une super journée, mais j’ai bien avancé, une étape de 50km avec une arrivée à Ancenis !